Les chirurgiens de l'Institut de chirurgie orthopédique Drevon - Dijon mettent toute leur expertise en chirurgie des membres inférieurs au service de leurs patients, pour traiter efficacement les pathologies les plus courantes de la hanche, du genou, de la cheville, et du pied.

La coxarthrose est une dégradation du cartilage articulaire de la hanche. Deux approches chirurgicales peuvent être envisagées, selon l'âge du patient et l'évolutivité de la maladie.

La chirurgie pour coxarthrose ne nécessite pas toujours la pose d'une prothèse de remplacement, notamment pour les patients ne présentant pas de risques d’évolution arthrosique.

Ces interventions visent à retarder l'apparition éventuelle d'une coxarthrose, et permettent d'augmenter la surface de contact entre le cotyle et la tête fémorale :

● chez l’enfant, on peut envisager des ostéotomies du bassin (opération de chiari) ;

● chez l’adulte, une chirurgie sans interposition prothétique peut redonner à la hanche une morphologie quasi normale, et limiter le risque arthrosique ;

● chez les patients porteurs de coxa valga, une ostéotomie fémorale de varisation peut être envisagée.

Les lésions méniscales peuvent être traitées par arthroscopie, sous anesthésie générale ou locorégionale, de façon à limiter la taille des incisions. Cette approche permet une exploration optimale de l'articulation pour contrôler le ou les ménisques (lorsqu’une atteinte bilatérale est présente). Les ligaments sont aussi explorés.

Le ménisque endommagé est alors suturé ou retiré. Un maximum de tissu méniscal sain est préservé par le chirurgien orthopédique lors de l’intervention. Ce geste offre un temps de récupération très court et des suites postopératoires simplifiées.

Afin de limiter l'inconfort majeur créé par la présence d'un corps étranger susceptible d’atteindre le cartilage, une chirurgie par arthroscopie reste le traitement de choix. Elle permet d'explorer et de procéder à l'exérèse du ou des corps étrangers. Ces éléments, une fois retirés, seront étudiés en laboratoire d'anatomopathologie.

En présence de raideurs articulaires du genou, une arthrolyse sous arthroscopie est généralement le traitement proposé. Cette intervention permet d’explorer et de décoller les zones d'adhérence limitant l'amplitude du genou.

Traitement chirurgical des lésions ligamentaires du genou.

Le traitement chirurgical de la rupture du ligament croisé antérieur peut-être réalisé selon plusieurs techniques. Celles-ci seront à discuter avec le chirurgien orthopédique afin de choisir la technique la mieux adaptée à chaque patient.

La ligamentoplastie doit faire l'objet d'une étude consciencieuse de la blessure du genou, en prenant en compte l’extension possible de la blessure à des lésions méniscales ou cartilagineuses. Le mode de vie du patient est également étudié avant de s'orienter vers une des méthodes chirurgicales (charge pondérale, pratique du sport, âge du patient, etc.). La rééducation est conditionnée par la technique choisie avec le chirurgien.

Le traitement de la gonarthrose peut-être soit conservateur (on parle alors d’ostéotomie de réaxation) soit arthroplastique (remplacement prothétique d’un ou plusieurs compartiments du genou).

Une pose de prothèse de remplacement de l'espace existant entre la rotule et le fémur (prothèse fémoro-patellaire) peut également, dans certains cas, être envisagée.

Le spectre des blessures traumatiques de la cheville peut s’étendre d’une simple entorse (et donc, d’un étirement ligamentaire) à la fracture aggravée avec atteinte cartilagineuse. Selon le degré d’atteinte, ces lésions traumatiques peuvent potentiellement conduire à de l’arthrose.

Une chirurgie est souvent pratiquée en cas d’entorses à répétition, si les traitements médicamenteux classiques avec immobilisation de la cheville sont insuffisants. Elle permet de limiter le risque ultérieur de lésion ligamentaire, et une fragilisation de la cheville.

Si plusieurs techniques peuvent être proposées, on privilégie aujourd’hui la conservation des tendons et la remise en tension de la capsule articulaire et des ligaments originaux. Cette méthode nécessite cependant un temps de récupération plus long, pouvant aller jusqu’à 3 mois après l’intervention.

Lorsqu’il existe une destruction cartilagineuse importante au niveau de la cheville, la question du geste chirurgical se pose. Deux techniques peuvent être retenues :

● la fusion ou arthrodèse de l’articulation de la cheville, qui permet un certain confort sans douleurs après un certain temps de récupération ;

● l’arthroplastie ou prothèse totale de cheville, alternative la plus récente qui offre des résultats très satisfaisants avec des suites opératoires simplifiées.

L’hallux valgus est une pathologie très courante qui se caractérise par une déformation de l’avant-pied. Elle touche particulièrement les femmes, souvent de façon bilatérale. L’hallux valgus peut être responsable de complications ostéo-articulaires sévères et entraîner des douleurs.

La modernisation des techniques opératoires permet aujourd’hui de corriger l’hallux valgus de façon optimale. Plusieurs gestes opératoires peuvent être combinés. Le choix de la technique est à discuter entre le chirurgien orthopédique et le patient.